En tant que coach spécialisé dans l’accompagnement des dirigeants et managers, j’observe une réalité préoccupante qui mérite notre attention immédiate.
Dans mes interventions auprès des cadres dirigeants, un constat s’impose : le mental des leaders est mis à rude épreuve comme jamais auparavant. Les chiffres sont éloquents : selon une étude de Harvard Business Review, 72% des dirigeants rapportent des symptômes d’épuisement professionnel, et 68% ont connu au moins un épisode de burn-out au cours des trois dernières années.
Ce qui me frappe particulièrement, c’est le décalage entre l’image publique et la réalité privée. Les dernières statistiques de l’INSERM révèlent que 47% des dirigeants souffrent d’anxiété chronique, mais seulement 15% osent en parler ouvertement. Le coût pour les entreprises est considérable : un dirigeant en situation de détresse mentale peut impacter jusqu’à 65% de la productivité de son équipe.
J’utilise souvent cette comparaison avec mes coachés (es) : un (e) athlète olympique ne s’excuse jamais d’avoir un préparateur mental. Au contraire, c’est un élément clé de sa performance. Les études montrent que 92% des athlètes de haut niveau suivent un accompagnement mental régulier. Pourquoi en serait-il différent pour les leaders d’entreprise ?
Dans ma pratique, je constate des schémas récurrents :
Les données sont sans appel. Mes observations de terrain, corroborées par une étude de McKinsey, montrent qu’un dirigeant négligeant sa santé mentale perd en moyenne :
Mon expérience m’a appris que la force mentale n’est pas innée, elle s’entretient. Les leaders qui intègrent cette dimension dans leur développement professionnel constatent :
Les données récoltées auprès de nos clients montrent des résultats tangibles :
Après six mois d’accompagnement, mes clients rapportent en moyenne :
Dans un monde où 89% des échecs de transformation d’entreprise sont attribués à des facteurs humains, la santé mentale des leaders devient un enjeu stratégique majeur. Mon expérience quotidienne auprès des dirigeants me conforte dans cette conviction : investir dans son mental n’est pas un signe de faiblesse, c’est faire preuve d’intelligence stratégique.
L’avenir appartiendra aux organisations qui auront su préserver et développer leur capital mental, au même titre que leur capital financier. Les chiffres sont là : les entreprises qui investissent dans la santé mentale de leurs leaders voient leur performance augmenter de 34% en moyenne.
Mon expérience m’a convaincu que la santé mentale des leaders n’est plus une option, c’est un impératif stratégique. Les entreprises qui l’ont compris investissent en moyenne 15% de leur budget formation dans le développement mental de leurs dirigeants.
Il est temps de briser le tabou et de considérer la santé mentale des leaders comme ce qu’elle est vraiment : un levier de performance durable.
Auteur : Christophe Lehoux – Coach & Préparateur mental
En ce début d’année, les entreprises font face à des défis de taille : marchés instables, pression accrue sur les résultats, et stress sociétal omniprésent. Dans ce contexte, le rôle du dirigeant devient plus crucial que jamais pour mobiliser les équipes, instaurer une dynamique positive et maintenir un cap clair.
Pour mobiliser efficacement les équipes, un dirigeant doit avant tout se montrer proche de ses salariés. Cela ne se limite pas à des interactions sporadiques ou à des messages envoyés par e-mail. Il s’agit d’écouter activement les besoins et les préoccupations des collaborateurs, de se rendre disponible pour des échanges authentiques, et de créer un environnement de travail basé sur la confiance.
En prenant le temps de dialoguer, le dirigeant montre qu’il accorde de l’importance à ses équipes, renforçant ainsi leur sentiment d’appartenance et leur motivation. Cette proximité favorise également une meilleure compréhension des défis auxquels les salariés sont confrontés, permettant d’adapter les stratégies managériales en conséquence.
Un dirigeant doit être un guide inspirant. Exprimer clairement les objectifs de l’année, ainsi que les moyens pour les atteindre, est indispensable pour mobiliser les salariés. Lorsque les collaborateurs comprennent la vision et la stratégie de l’entreprise, ils peuvent aligner leurs efforts individuels avec les priorités globales.
Cette communication ne doit pas se limiter à un discours initial en début d’année. Elle implique un suivi régulier, des ajustements si nécessaire, et une transparence sur les résultats obtenus. En instaurant un dialogue constant, le dirigeant renforce la cohésion et la détermination collective
Dans un contexte de marchés difficiles et de pressions sociales, la confiance devient une ressource précieuse. Pour maintenir cette confiance, le dirigeant doit incarner la stabilité et la résilience. Cela passe par une communication honnête, même face à des nouvelles délicates, et par la capacité à prendre des décisions éclairées et cohérentes.
La confiance ne se bâtit pas en improvisant. Elle demande une préparation rigoureuse, une vision claire et une écoute attentive. Chaque décision, chaque interaction, chaque mot compte pour montrer aux salariés que leur dirigeant est à la hauteur des défis.
Parfois, les dirigeants eux-mêmes ont besoin d’un accompagnement pour naviguer dans ces eaux complexes. Le recours à un coach peut s’avérer déterminant pour travailler leur posture de leader, clarifier leurs objectifs et améliorer leur capacité à inspirer leurs équipes.
Un coach aide le dirigeant à prendre du recul, à identifier ses forces et ses axes d’amélioration, et à adopter une approche stratégique face aux enjeux de l’entreprise. Il offre également un espace d’expression et de réflexion, essentiel pour développer des compétences de leadership adaptées à un environnement en perpétuelle évolution.
Mobiliser ses salariés en 2025 n’est pas une tâche qui s’improvise. Cela demande une préparation minutieuse, une proximité sincère avec les collaborateurs, et une capacité à insuffler une vision claire et inspirante.
Dans ce processus, le dirigeant doit lui-même être soutenu, que ce soit par une équipe de confiance ou par un coach capable de l’aider à se préparer et à exceller dans son rôle. Ensemble, dirigeants et salariés peuvent transformer les défis actuels en opportunités, et ouvrir la voie à une année couronnée de succès.
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Le leadership en entreprise, tout comme dans le sport de haut niveau, nécessite un ensemble de compétences et de qualités pour inspirer et guider une équipe vers le succès. Les athlètes olympiques, par leur parcours et leur discipline, incarnent des valeurs clés que les managers peuvent appliquer dans leur propre leadership. Voici trois principes olympiques essentiels qui peuvent aider à façonner des leaders inspirants.
Les athlètes olympiques rencontrent des obstacles, échouent parfois de manière publique, mais savent se relever, rebondir, et persévérer. En tant que leader, la résilience est une compétence cruciale, surtout dans un environnement professionnel en constante évolution. Faire preuve de résilience, c’est apprendre à gérer l’incertitude et les revers tout en maintenant le cap sur les objectifs. Un manager inspirant ne se contente pas de résister aux tempêtes ; il aide aussi son équipe à trouver des solutions et à s’adapter aux circonstances, en transformant les défis en opportunités.
La gestion du stress est primordiale pour un athlète lors des compétitions de haut niveau, tout comme elle l’est pour un manager dans des moments de crise ou de forte pression. Un leader inspirant sait gérer son propre stress tout en soutenant son équipe dans des périodes tendues. Apprendre à rester calme, à analyser la situation avec recul, et à prendre des décisions éclairées est essentiel. En entreprise, la capacité à conserver une vision claire sous pression inspire confiance et permet à l’équipe de rester concentrée et performante.
Aux Jeux Olympiques, les athlètes s’appuient sur un collectif pour performer au-delà de leurs capacités individuelles. Un bon manager doit savoir tirer parti de la diversité des talents au sein de son équipe, en cultivant un esprit de coopération et de solidarité. En favorisant une culture de confiance mutuelle et de soutien, il permet à chaque membre de l’équipe de s’épanouir et de donner le meilleur de lui-même. L’esprit d’équipe ne se limite pas à des interactions sociales ; il se manifeste dans la capacité à collaborer de manière efficace et à partager une vision commune.
Devenir un leader inspirant implique de développer des compétences solides en résilience, gestion du stress, et esprit d’équipe – des qualités qui caractérisent les plus grands athlètes olympiques. En appliquant ces principes au quotidien, les managers peuvent non seulement optimiser la performance de leur équipe, mais aussi inspirer des résultats durables et significatifs, aussi bien pour l’entreprise que pour ses collaborateurs.
Dans un monde où la performance et le bien-être sont plus que jamais au cœur des préoccupations des entreprises et des sportifs de haut niveau, le coaching mental se révèle être un atout incontournable. Youperf, cabinet de coaching et de formation spécialisé dans la performance humaine, vous offre une approche unique qui conjugue expertise en préparation mentale des athlètes de haut niveau avec des stratégies adaptées au monde de l’entreprise. Cet article explore comment le coaching mental, pilier de la méthode Youperf, peut transformer la manière dont dirigeants, DRH, cadres, managers, et sportifs de haut niveau abordent leurs défis quotidiens, en favorisant une santé émotionnelle solide et un bien-être général.
Le coaching mental, au cœur de l’approche Youperf, est essentiel pour apprendre à identifier, exprimer, et gérer ses émotions de manière constructive. Cette compétence est cruciale tant dans le milieu professionnel que sportif, où la pression et les enjeux peuvent souvent peser lourd. Les séances de coaching avec Youperf permettent de briser les cycles émotionnels négatifs et de cultiver un état d’esprit positif, essentiel pour surmonter les obstacles et atteindre l’excellence.
Les techniques de visualisation, de respiration profonde, et de pleine conscience sont des outils puissants pour accroître la résilience face aux défis. Youperf enseigne ces méthodes, aidant les individus à développer une capacité à faire face aux situations stressantes avec sérénité et confiance. Une résilience émotionnelle renforcée se traduit par une diminution du stress et une amélioration notable de la qualité de vie, tant au bureau que sur le terrain de sport.
Travailler sur ses croyances limitantes et se fixer des objectifs atteignables sont des étapes clés dans le parcours de coaching avec Youperf. Cette démarche permet non seulement d’améliorer la confiance en soi et l’estime de soi mais également de célébrer chaque réussite, petits pas comme grands bonds vers la réalisation de son potentiel.
Les compétences interpersonnelles, telles que l‘écoute active, l’empathie, et la communication assertive, sont fondamentales pour réussir dans un environnement de travail collaboratif et dans la vie personnelle. Youperf aide à développer ces compétences essentielles, favorisant ainsi des relations saines et épanouissantes.
Le coaching mental n’est pas un point d’arrivée mais un voyage vers une croissance personnelle sans cesse renouvelée. Avec Youperf, les individus travaillent à clarifier leurs objectifs et valeurs, et à mettre en place des plans d’action concrets pour les atteindre, tout en développant un état d’esprit orienté vers la croissance.
Le coaching mental offre une multitude de bienfaits, depuis une meilleure gestion des émotions et une résilience accrue, jusqu’à l’amélioration de la confiance en soi et des relations interpersonnelles. Pour les entreprises et les sportifs de haut niveau, investir dans le coaching mental avec Youperf représente une démarche stratégique vers une performance optimale et un bien-être durable. Que vous cherchiez à transformer votre approche de la performance en entreprise ou à exceller dans le sport de haut niveau, le coaching mental Youperf est votre allié pour une vie plus équilibrée et épanouissante.
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Les habitudes sont omniprésentes dans nos vies, façonnant nos comportements, nos pensées, et nos réussites. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, elles jouent un rôle crucial.
Pour explorer le pouvoir des habitudes, nous nous appuierons sur deux ouvrages incontournables : “Un rien peut tout changer” de de James Clear et “Le pouvoir des habitudes” de Charles Duhigg.
Dans cet article, nous plongerons en profondeur pour comprendre le mécanisme de la création des habitudes, découvrir comment se défaire des mauvaises habitudes, et apprendre à cultiver des habitudes performantes.
Les habitudes sont des routines automatisées qui simplifient notre vie quotidienne. Elles sont composées de trois éléments fondamentaux, comme le décrit Charles Duhigg : le déclencheur, la routine, et la récompense.
La compréhension de ces éléments est essentielle pour la modification des habitudes. Pour changer une habitude, il est nécessaire d’agir sur le déclencheur, la routine, ou la récompense.
Se libérer des mauvaises habitudes peut être un défi de taille, mais c’est tout à fait possible. Pour y parvenir, James Clear, dans son livre “Le pouvoir des habitudes,” propose une approche en quatre étapes :
Maintenant que nous avons exploré la manière de se défaire des mauvaises habitudes, comment pouvons-nous cultiver des habitudes performantes qui nous aident à atteindre nos objectifs ?
James Clear propose également des conseils pour créer des habitudes positives.
En conclusion, les habitudes ont un pouvoir significatif sur notre vie, et leur compréhension est cruciale pour notre développement personnel. En utilisant les principes des gâchettes, des routines, et des récompenses, nous pouvons modifier ou créer des habitudes qui nous mènent vers le succès.
Les ouvrages “Un rien peut tout changer” et “Le pouvoir des habitudes” fournissent des bases solides pour quiconque souhaite explorer ce domaine passionnant et transformer sa vie par la maîtrise des habitudes. Alors, que votre voyage vers une meilleure version de vous-même commence dès maintenant, une habitude à la fois.
“De bonnes habitudes sont les fondations de ta réussite“
Meily Chen
Renforcer l’engagement des collaborateurs et maintenir leur motivation en mettant l’accent sur l’aspect humain est essentiel pour créer un environnement de travail positif et productif.
Voici un résumé qui met en avant les étapes des formations que les managers peuvent suivre pour y parvenir, tout en intégrant l’aspect humain.
Les employés engagés et motivés sont au cœur de toute entreprise prospère. Cependant, il ne suffit pas de suivre des stratégies purement techniques pour les maintenir engagés. Il est essentiel d’intégrer l’aspect humain dans la gestion pour favoriser un environnement de travail sain et productif.
La première étape pour renforcer l’engagement est de connaître vos collaborateurs sur un plan personnel. Comprendre leurs besoins, leurs aspirations, et leurs préoccupations crée un lien plus profond et renforce la confiance.
La confiance et le respect sont au cœur de l’engagement des collaborateurs. Les managers doivent créer un environnement où les employés se sentent valorisés, écoutés et respectés, favorisant ainsi un sentiment d’appartenance.
Donner à vos collaborateurs une certaine autonomie dans la réalisation de leurs tâches peut stimuler leur motivation intrinsèque. Cela montre que vous avez confiance en leurs compétences et en leur jugement.
Favoriser des relations authentiques avec vos collaborateurs renforce l’engagement. Les gestionnaires devraient être ouverts à la communication honnête, aux discussions sur les défis et les opportunités, et à l’écoute active.
Les employés s’engagent davantage lorsqu’ils voient un potentiel de croissance professionnelle et personnelle. Les gestionnaires devraient soutenir le développement des compétences et la réalisation des objectifs de carrière.
“Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite“
Henry Ford
Cultiver l’engagement des collaborateurs avec une approche axée sur l’aspect humain est un moyen puissant d’améliorer la productivité, la satisfaction au travail et la rétention. En suivant ces étapes et en intégrant la dimension humaine dans leur gestion, les managers peuvent créer un environnement de travail où les employés se sentent valorisés, motivés et prêts à s’engager pleinement dans leurs tâches.
Le succès de cette approche repose sur des relations authentiques, la confiance mutuelle, l’autonomie et le respect, et elle est soutenue par des théories de la motivation et de la psychologie organisationnelle bien établies. C’est en mettant l’aspect humain au premier plan que les managers peuvent réellement renforcer l’engagement de leurs collaborateurs de manière durable.
Comprendre les leviers motivationnels, ses impacts, jusqu’à renforcer la dynamique de son équipe pour atteindre ses objectifs… Un vaste sujet pour lequel YouPerf accompagne les professionnels via la formation : « Accroître sa motivation et celle de son équipe »
Référence Scientifique : Deci, E. L., Vallerand, R. J., Pelletier, L. G., & Ryan, R. M. (1991). Motivation and education: The self-determination perspective. Educational psychologist, 26(3-4), 325-346.
Référence Scientifique : Mayer, R. C., Davis, J. H., & Schoorman, F. D. (1995). An integrative model of organizational trust. Academy of Management Review, 20(3), 709-734
Référence Scientifique : Ryan, R. M., & Deci, E. L. (2000). Self-determination theory and the facilitation of intrinsic motivation, social development, and well-being. American Psychologist, 55(1), 68-78.
On peut parler d’énergie, d’élan, d’envie qui donne la force de se mettre en mouvement. La motivation est LE carburant nécessaire à la réalisation de tous les projets. Comme le dit l’auteur Peter J Davies : “la motivation est, pour l’esprit, semblable à de la nourriture. Une assiette seule ne suffit pas”. Autrement dit, elle s’entretient.
Fatigue, manque de stimulation, de reconnaissance… Quel qu’en soit la cause, la motivation au travail va et vient ce qui fait de ce processus mental un véritable challenge pour les entreprises. Dès lors, que vous soyez manager ou collaborateur, voici quelques clefs pour appréhender ces cycles d’énergie et maintenir sa motivation.
Accroître l’énergie de ses équipes ou sa propre motivation… Oui. Mais pour aller où ? Avoir un rêve en tête est le principal moteur pour passer à l’action. Garder le cap requiert donc une direction pour atteindre des objectifs clairs, précis et atteignables.
Chaque action doit guider vers un résultat concret avec en ligne de mire, un objectif final qui a autant de sens d’un point de vu stratégique pour l’entreprise que pour chaque collaborateur. Il se doit donc d’être suffisamment inspirant avec pour avantage : de fédérer autour d’une vision commune.
Poursuivre des objectifs permet d’établir des priorités quotidiennes sur lesquelles se concentrer, étapes par étapes, pour retrouver une dynamique.
“la motivation est, pour l’esprit, semblable à de la nourriture. Une assiette seule ne suffit pas”
Peter J Davies
Entre chutes libres et pics d’énergie le processus mental de la motivation n’est pas un long fleuve tranquille. Que la source soit d’ordre personnel ou professionnel, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte.
Personne n’échappe à ces moments de crise entre pannes d’inspirations, manque d’énergie et baisse de motivation. « Il faut accepter que la tempête fait partie de la navigation », insiste Christophe Lehoux, CEO et consultant au sein du cabinet YouPerf.
Quel que soit la nature des évènements, accepter une période d’inconfort demande d’abord d’en identifier les causes. C’est ensuite au tour de l’intelligence émotionnelle de prendre le relai. Vis à vis de soi ou de ses collaborateurs, entretenir une attitude positive donne toutes ces chances au retour vers un cercle vertueux
Climat de travail, rémunération, reconnaissance, autonomie… La motivation nous vient de facteurs internes et externes. Interne, elle vient nourrir une satisfaction personnelle, comme le sens donné à son travail. Externe, elle est associée à une récompense palpable, comme le salaire ou certains avantages.
Une des erreurs fréquentes des entreprises est de ne privilégier que l’une ou l’autre de ces deux principales sources de motivation. Une baisse d’investissement sonne l’heure de faire le bilan des sources internes et externes. Un équilibre des deux a toutes les chances de maintenir et d’accroître, sur la durée, l’intensité que nous mettons dans une action.
Comprendre les leviers motivationnels, ses impacts, jusqu’à renforcer la dynamique de son équipe pour atteindre ses objectifs… Un vaste sujet pour lequel YouPerf accompagne les professionnels via la formation : « Accroître sa motivation et celle de son équipe »
Management Motivationnel : Accroître sa Motivation et celle de son Équipe
Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan
L’échec. Pour beaucoup d’entre nous, le mot résonne comme une tempête : celle de la défaite, du revers, du raté. Il y a beaucoup à dire à son sujet. Dans la vie pro comme dans la vie perso : comment gérer l’échec ? Si le sujet est très demandé, avant de se “ gérer “, l’échec requiert, d’abord, une juste lecture. “ Il n’y a pas une vertu de l’échec, mais plusieurs “, assure dans son ouvrage, l’écrivain et philosophe Charles Pépin. Véritable leçon de vie, le livre “ les vertus de l’échec “ est un soutien sans faille pour nous rappeler avec sagesse que l’échec n’est pas une défaite. C’est une victoire.
“ Le ratage semble entretenir une relation privilégiée avec notre aventure humaine “, nous rappelle le philosophe. Sportif de haut niveau, artiste, entrepreneur, salarié… De l’enfant que nous étions à l’adulte que nous sommes, nous avons tous connu le sentiment d’échec.
“ L’échec n’est pas celui d’une personne, mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et un environnement. “ Changer de regard sur l’échec c’est aussi garder à l’esprit que le sentiment de défaite face un projet est un ressenti sur lequel nous pouvons travailler.
“ Qu’ont en commun Charles de Gaulle, Steve Jobs, J. K. Rowling ou Serge Gainsbourg ? “ Vous l’aurez compris, si ces grands noms ont finalement connu un succès éclatant, c’est bien qu’ils ont su échouer avant de réussir.
De ce constat, l’histoire du tennisman Rafael Nadal évoquée dans le livre est un exemple terriblement inspirant. À Tarbes, en 1999, l’espagnol de 13 ans a perdu la demi-finale du championnat du monde des 12/14 ans contre le français Richard Gasquet. Ils ont le même âge, la même taille, mais l’un des deux est appelé à l’époque le “ Mozart du tennis français “.
Un moment difficile pour le jeune Nadal qui vient de perdre, ce jour-là, le match qui lui aurait permis de devenir le champion du monde de sa classe d’âge. Après sa défaite contre Richard Gasquet, le majorquin et lui se rencontreront à quatorze reprises. Nadal remportera les quatorze matchs. Ce qui a fait la différence ? “ Peut-être qu’il a appris en une seule défaite, ce que dix victoires n’auraient pu lui apprendre “, écrit Charles Pépin.
“le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiame”
Churchill
“ Je n’ai pas échoué des milliers de fois, j’ai réussi des milliers de tentatives qui n’ont pas fonctionné. “ Ce sont les mots de Thomas Edison, le savant inventeur de l’ampoule électrique. L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Si les succès sont réjouissants, les échecs ont l’avantage d’être riches d’enseignements.
Comme le souligne l’écrivain : “ un savant qui ne rencontre pas de problème, qui ne se heurte pas à l’échec de sa première intuition, ne trouvera jamais rien “. En somme, quand l’erreur est comprise et rectifiée, elle est un tremplin vers le savoir.
Il peut s’agir d’un objectif de travail non atteint, d’un évènement qui s’est mal passé, d’un diplôme non validé. Cette expérience désagréable est aussi momentanée. Analyser ce qui a conduit à ce résultat demande le courage de dépasser ses croyances et de se remettre en question pour rectifier l’erreur initiale. C’est aussi accepter que l’on peut se tromper et savoir tirer des leçons pour transformer cette expérience, dite d’échec, en expérience d’apprentissage.
Et si l’échec, de quelque forme que ce soit, avez pour but d’amener une prise de conscience ? Parmi les nombreuses vertus de l’échec, il y a aussi la possibilité d’en faire deux choix de lectures. Charles Pépin insiste : il y a les échecs qui nous donnent la force immense de persévérer dans la même voie jusqu’à la réussite. Ils nous rendent plus combatifs, plus attentifs et même, plus aguerris. Mais il y a aussi les échecs dont le sens est tout simplement de nous rendre disponibles pour tout autre chose de mieux pour nous.
Expérimenter un échec peut faire très mal. Parfois, jusqu’à nous pousser à la remise en question profonde, voire démesurée, de nos capacités et de notre personnalité. S’il est difficile de ne pas prendre l’échec de notre projet comme celui de notre personne, faire une autre lecture de l’échec doit nous aider à ne plus nous identifier à elle, mais à ramener notre défaite à une expérience passagère.
Vous l’aurez compris, finalement s’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est qu’il n’y a pas d’échecs mais que des expériences.
Formation Performance : Un Mental Gagnant
Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan
Un management “hybride“ ? Quésaco ? Propulsé par la crise du Covid-19, il consiste tout simplement à encadrer son équipe entre télétravail et salariés sur site. Si les avantages du télétravail ont convaincu autant du côté des salariés que du côté de l’entreprise, celui-ci pousse néanmoins à revoir son organisation et donc… son management. “Motiver ses troupes à revenir sur site“, “lâcher du lest ou au contraire, renforcer le contrôle“, sans parler de “préserver la cohésion d’équipe“ quand les apéros Zoom ont perdu la cote – sont autant de problématiques humaines soulevées par les chefs d’orchestre de cette nouvelle organisation de travail. Voici 5 clefs pour adapter son management en conséquence.
1. Recréer le collectif
Organisation chamboulée, éloignement géographique, nouvelle façon de communiquer etc. Il est normal que l’esprit collectif soit impacté lorsqu’on prend l’habitude de travailler seul depuis son canapé. Instaurer un cadre commun est un premier pas pour insuffler la même dynamique à tous les collaborateurs, quel que soit la distance.
“Jouer collectif“ implique de donner du sens à l’existence de l’équipe à travers un but commun. Une fois les rôles de chacun définis: amener les membres à travailler ensemble sur une même tâche, conserver les échanges et rencontres d’équipe ainsi qu’assurer l’intégration des nouveaux arrivants sont autant d’actions rassurantes qui rappellent la notion d’engagement collectif.
2. Cultiver sa relation avec son équipe
” “Les managers qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont cultivé leurs relations avec leur équipe avant et après la mise en place de cette nouvelle organisation de travail hybride“, observe Christophe Lehoux, CEO et consultant au sein du cabinet YouPerf.
Vous l’aurez compris, l’humain est le principal ingrédient pour assurer un management en alternance entre maison et bureau et ce, quelque soit les objectifs définis. Face à une équipe disloquée, mieux vaut avoir instauré un climat de confiance le plus tôt possible. Chez soi ou sur site, le manager est celui vers qui on voudrait volontiers se tourner en cas de difficultés pour réaliser sa mission, de malaise relationnel dans l’équipe ou de problèmes perso faisant obstacles à l’efficacité au travail. Même à distance, le manager doit autant s’affirmer comme leader que respecter et écouter chaque membre avec bienveillance. Être attentif au moral des troupes, conserver les feedbacks, rappeler les réussites ou encore, alterner entre échanges collectifs et individuels sont autant de mesures qui contribuent à cultiver les liens entre le manager et son équipe.
3. Et pourquoi pas instaurer le flex office ?
Comment donner envie à son équipe de revenir au bureau lorsque celle-ci a goûté aux joies du travail depuis chez soi et a plus d’autonomie ? Si le télétravail s’est révélé très avantageux, il a néanmoins remis en question la fonction des locaux. Selon une étude*, près de 60 % des salariés confient retourner au bureau pour retrouver leurs collègues. Du bureau “libre“ dans l’entreprise à l’espace de coworking jusqu’au café du quartier, le flex office ou l’absence d’un bureau attribué au salarié permet à chacun d’être plus autonome dans son organisation. Il permet en outre de répondre à la problématique des bureaux inutilisés depuis l’instauration du télétravail tout en faisant un pas de plus vers le confort, un point auquel les salariés sont de plus en plus attachés. Passer moins de temps dans les transports, casser la routine, être plus créatif… Selon un sondage Deskeo de 2021, près de 55% des entreprises françaises envisageraient d’adopter le flex office*.
4. Du management de contrôle au management de confiance
Le management hybride bouleverse la façon dont une entreprise mesure la valeur du travail obligeant les managers à revoir leur façon de piloter. Pas simple quand les équipes sont loin et que les échanges sont essentiellement des « Teams » et mails, synonymes de tâches en plus. Confiance et organisation sont les maîtres mots. Le distanciel ne doit plus être considéré comme une perte de contrôle mais comme le moment pour se consacrer à d’autres tâches que celles du bureau et demandant plus de concentration (74 % des télétravailleurs privilégient le travail à distance pour rédiger, selon une étude*). À raison de quelques jours par semaines, le distanciel peut devenir un moyen d’accroitre sa productivité. Encadrer mais lâcher prise sur la façon dont s’organisent ses collaborateurs est tout à fait possible, par exemple en planifiant des objectifs pour chacun à plus court terme avec des temps d’échange privilégiés réservés au retour au bureau.
” Le distanciel n’est plus un problème mais plutôt une force“, témoigne un chef d’entreprise accompagné par le cabinet. “J’ai axé mon style de management sur plus de confiance et beaucoup moins de contrôle. Et tout cela se fait dans la planification des objectifs et leur mise en application“.
5. Une organisation béton
Ramener son bureau à la maison et aussi synonyme d’outils digitaux qui se multiplient autant que le nombre de fenêtres ouvertes sur l’ordinateur, jusqu’à ne plus rien y comprendre… Que ce soit pour échanger, répartir les tâches ou suivre de loin l’avancée du travail de chacun, trouver son outil repère est indispensable. Le pilote a besoin d’un tableau de bord parfaitement clair. Des outils collaboratifs comme Kanban, Asana ou Trello permettent d’avoir une vision globale de l’activité et de mettre en ordre ses tâches “à faire“, “en cours“ ou “déjà terminées“ avec des tableaux de bord colorés.
Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan
Alors que nous avons eu tout le temps de nous recentrer sur nous-mêmes et sur les choses qui nous font plaisir durant les vacances, la rentrée est arrivée et on se questionne sur le retour au travail et notre capacité à maintenir un bon équilibre dans notre vie personnelle et professionnelle.
Sophie Tarjon-Afzali notre coach de vie nous donne quelques conseils pour aborder la rentrée sereinement.
En cette période de rentrée, tout va très vite. Comment se replonger dans son activité professionnelle tout en conservant les bienfaits de l’été?
Tout d’abord, le plus important est de se fixer des objectifs plaisir!
En effet, pendant l’été, nous prenons tout le temps de faire des activités qui nous font du bien au moral et qui nous permettent de relâcher toute forme de pression.
Certains vont pratiquer du sport, d’autres se relaxent auprès de leur famille pendant que d’autres préfèreront changer d’air et découvrir de nouveaux horizons grâce au voyage. L’été, est synonyme de plaisir !
Lorsque nous reprenons une activité professionnelle en septembre, nous sommes pris dans une sorte de tourbillon d’obligations.Tout l’enjeu repose donc sur le fait de retrouver du plaisir au milieu de toutes ces contraintes. Ce que je préconise pour garder tous les bienfaits des vacances, c’est de trouver quelques petites heures dans la semaine pour pratiquer une activité qui nous permet de renouer avec le plaisir. Tout peut être envisagé : activité sportive, cuisine, méditation, sport en pleine air ou encore bricolage, tout du moment que çela vous fasse du bien.
De cette façon, vous serez bien plus équilibré pour maintenir le cap jusqu’à vos prochaines vacances et atteindre vos objectifs professionnels
La fin d’année représente souvent une période clé pour les entreprises. C’est le moment où elles définissent les objectifs de l’année suivante et font le bilan de l’année en cours. Comment rester serein pendant cette phase de réflexion parfois annonciatrice de stress?
La clé de tout est l’organisation! Tout comme nous avons l’habitude de noter nos rendez-vous sur des agendas, il est important de planifier toutes ses tâches, ses objectifs et ses obligations à la semaine afin de décharger nos esprits et avancer de façon structurée.
Vous pouvez utiliser des tableaux de bord personnels qui vous permettront de structurer votre pensée et votre temps pour avancer étape par étape sans vous disperser et sans être submergé par la pression. Vous n’aurez plus qu’à gérer les urgences en fonction de leurs critères d’importance .
C’est aussi la meilleure façon pour réussir à aménager du temps pour soi et pour sa famille.
Les jours vont raccourcir et la luminosité va diminuer. Y a-t-il un vrai impact sur notre santé physiologique et psychologique?
Oui, évidemment. D’après de nombreuses études, le manque de lumière provoque une baisse de nos capacités d’action et une augmentation de notre fatigue.
Vous pouvez être amené à ressentir des symptômes de dépression saisonnière, votre humeur peut être triste et votre moral en berne. Sachez également que çela provoque des troubles hormonaux. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui explique que les femmes sont plus souvent touchées que les hommes par cet état. La lumière régule l’humeur, augmente la vigilance, régularise le sommeil et donne de l’énergie.
Avez-vous des conseils pour prévenir de ces effets?
Il est possible de faire plusieurs choses. Tout d’abord la pratique d’exercices en plein air peut permettre de pallier au manque de luminosité lorsque nous sommes enfermés dans un bureau. Le vent, la connexion à la nature et les quelques rayons de soleil que vous pourrez capter auront un bienfait considérable sur votre état général.
Deuxième chose, s’octroyer des moments cocooning, des moments qui nous réchauffent de l’intérieur: pourquoi ne pas regarder une série qui va vous faire rire ou pleurer bien au chaud sous un plaid dans votre canapé, vous profitez d’un instant de partage autour d’un bon feu de cheminée et d’une tasse de thé ?
Enfin il est tout à fait possible d’utiliser la luminothérapie pour pallier à cette problématique.
D’ailleurs, il serait intéressant pour les entreprises de mettre à disposition des espaces dans lesquels les salariés pourraient utiliser des lampes de luminothérapie afin de développer leurs performances lorsque la lumière se fait rare en extérieur. Cela s’inscrit tout à fait dans une démarche de qualité de vie au travail.
Pour finir, vous êtes coach bien-être, pourriez-vous nous partager votre mantra du moment?
Nous sommes ce que nous pensons, avec nos pensées nous bâtissons notre monde. Bouddha.
Cela signifie que chaque être humain est capable de créer sa propre réalité et qu’avec nos pensées nous décidons de qui nous sommes et de ce que nous choisissons. Je dis souvent : « Il y a ce qui nous arrive et ce que nous en faisons ».
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